La Recherche Interventionnelle en Santé des Populations (RISP) se définit et s’inscrit dans un changement de paradigme de la recherche, centrée sur l’intervention et non la description du problème et de ses causes. Qualifiée de « science des solutions », elle propose des approches par population, par milieu de vie ou encore par territoire. Appliquée au cancer, elle s’intéresse notamment aux facteurs cancérogènes identifiés (tabac, alcool, alimentation, conditions de travail, expositions professionnelles, etc.) et à une meilleure compréhension des déterminants de santé dans les interventions. Elle vise à avoir un impact favorable d’une part sur les déterminants sociaux, culturels et environnementaux de la santé dans une population donnée, en vue de réduire les facteurs de risque de maladies dans cette population et d’autre part sur les traitements, la maladie et ses conséquences.
La RISP est axée sur les interventions – entendues au sens le plus large portant sur les individus tout comme sur des aménagements et des systèmes- menées par des chercheurs ou d’autres intervenants avec et pour toutes les parties prenantes et dès les premières étapes de construction des projets de recherche : professionnels de la santé, patients et patients partenaires, aidants, bénéficiaires, acteurs locaux, décideurs publics et communautés de population.
La recherche interventionnelle en santé des populations se caractérise par :
• la conception, la mise en œuvre, l’évaluation et la transférabilité d’interventions ;
• la considération des différents contextes et différents temps du parcours des personnes ;
• l’intégration, la collaboration entre toutes les parties prenantes (patients, proches, acteurs dans les dispositifs, décideurs, chercheurs, etc.) dans une perspective de co-construction.
Pour cette 7ème édition, il est proposé d’engager une réflexion sur l’impact de la RISP dans la lutte contre les cancers – de la prévention primaire à la prévention quaternaire – et sur l’accroissement de cet impact avec une attention particulière aux patients, aux populations et aux systèmes.
Ce colloque croise les regards autour de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la promotion de la santé en milieu scolaire. Il constitue un temps de réflexion sur les politiques publiques, les interventions, les méthodes et modèles sous-tendant les interventions, ainsi que les effets observés. Des recherches avec différentes méthodologies (mixtes, expérimentales, observationnelles, interventionnelles, etc.) et mobilisant différentes disciplines (sciences humaines et sociales, santé publique, etc.) sont bienvenues.
Les contributions proposées s’inscriront dans les axes suivants :
Cet axe questionne les pratiques de recherche et d’intervention qui agissent et prennent en compte les inégalités sociales et territoriales, des situations de vulnérabilité et également les moyens pour réduire les inégalités dans le champ du cancer : types d’intervention, populations ciblées, transférabilité des interventions à d’autres populations, etc., en encourageant les réflexions sur les mises en perspective de ces interventions.
Cet axe questionne les différentes méthodes d’évaluation, de mise en œuvre et d’analyse utilisées en recherche interventionnelle dans une perspective d’augmenter l’impact de cette recherche sur les politiques publiques : proposer une réflexion sur les concepts-clés de la recherche interventionnelle, leur utilisation et leur adossement à la notion d’impact (implémentation, mise à échelle, transférabilité, etc.) ; interroger les moyens et les outils (tels que les living-lab) ; questionner les leviers et les freins pour accroitre l’impact des recherches, ainsi que les modalités pour accompagner les chercheurs notamment dans l’évaluation ; questionner la participation des parties prenantes directement concernées et impliquées et leur vécu de cette participation, ainsi que les enjeux de la co-construction des interventions.
Cet axe questionne le rôle, la place, des acteurs de terrain, des décideurs et plus largement toutes personnes concernées et mobilisées dans la RISP et hors recherche, pour accroître l’impact de cette recherche, ainsi que les outils et les formes de structuration existants (living lab ; capitalisation des expériences ; utilisation des données probantes dans la définition de politiques publiques, etc.). Ces questionnements s’inscrivent dans un large continuum allant de la participation, du transfert et partage des connaissances, à la création de synergies dans des approches de prévention ciblées.
• L’appel à communications s’inscrit dans une dimension scientifique ; il est ouvert à tous chercheurs, praticiens, professionnels de santé, acteurs locaux, représentants de patients/bénéficiaires d’une intervention, impliqués dans un projet de recherche RISP ;
• Les résumés doivent porter sur l’un des 3 axes thématiques du colloque ;
• L’auteur dépose un résumé en français de sa recherche dans l’une des catégories suivantes :
– Poster ;
– Communication orale ou poster ;
– Communication orale ;
– Symposium.
Le dépôt des résumés se fait sur le site web de la conférence : https://colloque-risp.fr/formulaire-de-depot/
Les consignes aux auteurs sont consultables ci-dessous.
Toutes les soumissions seront évaluées par le comité scientifique ; les retours aux auteurs seront faits par mail début décembre.
1. Consignes générales
Les résumés sont à déposer directement sur le site internet du colloque :
www.colloque-risp.fr ; avant le 1er octobre 2025.
En soumettant votre résumé, vous acceptez :
• S’il est sélectionné, le résumé sera inclus dans le livret du participant ;
• S’il est sélectionné comme poster, de faire parvenir aux organisateurs une version pdf de votre poster pour mise en ligne le jour du colloque et pendant une durée de 12 mois ;
• S’il est accepté, de participer au colloque RISP 2026 et de confirmer votre présence, en vous inscrivant en ligne avant le 10 janvier 2026.
2. Consignes aux auteurs
• Tous les résumés sont rédigés en français, en Calibri 12, interligne 1,5.
• Les graphiques et les tableaux ne sont pas acceptés.
2.1 Posters et communications orales
Les résumés doivent comprendre un nombre de 2000 caractères maximum (avec espaces), excluant le titre, les messages principaux et les informations sur les auteurs.
Pour faciliter l’examen des résumés par les experts, ils doivent être structurés de la manière suivante :
• Contexte, objectifs ;
• Méthode ;
• Résultats ;
• Conclusions ;
• Messages principaux (250 caractères maximum).
Auteurs et co-auteurs : ne peuvent être inclus plus de 10 co-auteurs.
2.2 Symposium
Le symposium est une session scientifique qui porte sur une question, un problème, un champ spécifique. Il regroupe plusieurs communications et est animé par des experts du domaine. Enfin, il vise à favoriser les échanges avec les participants, à encourager les collaborations et la diffusion des connaissances.
Le résumé général du symposium doit comprendre un nombre de 2000 caractères maximum (avec espaces) et s’accompagner de 250 caractères maximum pour les messages principaux.
Chaque symposium a une durée de 60 minutes, et le nombre de présentations ne peut excéder 4.
Le résumé de chaque présentation doit comprendre un nombre maximum de 2500 caractères.
Pour faciliter l’examen des résumés par les experts, chaque résumé doit être structuré de la manière suivante :
• Contexte ;
• Objectifs ;
• Format de la séance (uniquement pour le résumé général) ;
• Messages principaux.
4. Procédure d’évaluation & Notification
Tous les résumés sont évalués par le comité scientifique du colloque.
Une notification sera envoyée à tous les auteurs à partir du 24 novembre 2025.
5. Speaker au colloque
La personne qui dépose le résumé est considéré par défaut comme le speaker en cas de sélection d’une communication orale ou d’un poster. Il lui revient d’informer d’une part les co-auteurs de cette sélection et d’autre part les organisateurs du colloque si l’intervention sera faite par un autre co-auteur.