Louise Potvin, présidente
Elle est professeure titulaire au Département de Médecine sociale et préventive à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal. Elle est Directrice scientifique du Centre de recherche en santé publique. Elle est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur les Approches communautaires et les inégalités de santé. Ses recherches concernent les interventions communautaires en prévention et le rôle des conditions de vie dans la production et la reproduction des inégalités sociales de santé. Elle a dirigé ou co-dirigé la publication de 11 anthologies et 12 numéros thématiques de revues spécialisées, et publié plus de 350 articles, chapitres de livre, éditoriaux et commentaires. Elle est Rédactrice-en-Chef de la Revue canadienne de santé publique. Elle est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. Elle est récipiendaire du Prix Acfas Pierre-Dansereau 2017, du Prix Pionnier 2019 de l’Institut de santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada, et de la Médaille R.D. Defries 2021 décerné par l’Association canadienne de santé publique en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle au domaine de la santé publique.
Sabine Dutheil, vice-présidente
Sabine Dutheil, Patiente Partenaire en oncologie – Clinique Tivoli, Bordeaux.
Patiente engagée dans le partenariat en santé et formée à l’expertise d’usage, Sabine Dutheil rejoint en 2018 une équipe d’oncologie pour mettre en place un dispositif d’accompagnement dans un établissement de soins : basé sur le pair-accompagnement auprès des patientes touchées par un cancer du sein et sur la co-construction avec l’équipe des professionnels de santé et les associations de patients du territoire. Il s’agit de réfléchir ensemble à l’amélioration des pratiques de santé. L’implication des patients dans la recherche la questionne, participer au collectif de l’organisation du colloque RISP est une opportunité qu’elle saisit pour la deuxième fois afin de conjuguer les perspectives et possiblement améliorer l’expérience patient de chaque personne en lien avec le système de santé.
Chloé Hamant, vice-présidente
Chloé Hamant est référente Recherche à l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Auvergne-Rhône-Alpes et chercheure associée en sociologie au laboratoire TRIANGLE (UMR 5206 – CNRS, ENS Lyon, Université Lyon 2, Sciences Po Lyon).
Elle coordonne le dispositif Emergence, dispositif d’appui en prévention et promotion de la santé, qui œuvre à améliorer les pratiques professionnelles par la circulation des savoirs scientifiques et expérientiels dans le champ de l’intervention en promotion de la santé, notamment par la création de supports adaptés à la transférabilité des pratiques efficaces.
Docteur en sociologie de la famille sur les trajectoires des jeunes adultes issus de parents séparés, elle a également réalisé plusieurs études dans le champ de l’addictologie, de l’oncologie, et sur les professionnels médicaux et paramédicaux, et plus globalement sur différents déterminants de santé.
Elle co-pilote le groupe national de travail de la Fédération nationale d’éducation et de promotion de la santé (Fnes) sur la recherche interventionnelle en promotion de la santé et le transfert de connaissances. Depuis 2022, elle est également membre du Haut Conseil de Santé Publique, dans la Commission spécialisée Santé des enfants et des jeunes / approche populationnelle et dans le groupe de travail « Santé dans toutes les politiques ».
Zoé Rollin, vice-présidente
Zoé Rollin est maîtresse de conférences (département des Sciences de l’éducation, Université Paris Cité, CERLIS). Après une thèse portant sur la scolarité des lycéens suivis pour un cancer, elle réalise des recherches-interventionnelles portant sur la prévention des cancers professionnels, en particulier à destination des jeunes scolarisés en filière professionnelle. Elle est co-directrice avec Anne Marchand du Groupement d’Intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle de Seine-Saint-Denis (Giscop 93) depuis Janvier 2020.
Antoine Boivin
Antoine Boivin, MD, PhD est médecin de famille et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le partenariat avec les patients et les communautés. Médecin dans la communauté Centre-Sud de Montréal, il a complété une maîtrise et un PhD en recherche sur les services de santé au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Depuis les 15 dernières années, ses travaux de recherche portent sur l’engagement des patients et des citoyens dans les soins communautaires de santé, l’organisation des services et la recherche. Il a publié dans le British Medical Journal, le Milbank Quarterly (article de l’année), Implementation Science (« article distingué de l’année » du North American Primary Care Research Group) et Health Expectations (article les plus cités en 2018). Co-fondateur du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public, une des plus grandes organisations sur la science et les pratiques de partenariat, il est également co-directeur de l’Unité de Soutien SRAP-Québec, où il pilote des initiatives nationales sur l’évaluation de l’engagement des patients et du public. En 2020, il s’est vu décerner le prix Donald I. Rice pour vision et leadership par le Collège des médecins de famille du Canada.
Cécile Charles
Cécile Charles (PhD psychologie, HDR santé publique), clinicienne puis chercheuse principalement en oncologie, actuellement investie pour la Direction générale de l’offre de soins dans l’instruction et le suivi des expérimentations relevant du dispositif Article 51, destiné à soutenir l’innovation organisationnelle et financière dans une dynamique d’amélioration continue du système de santé.
Eric Breton
Eric BRETON est enseignant-chercheur à l’EHESP et chercheur au laboratoire Arènes (UMR CNRS 6051: équipe RSMS INSERM U1309). Avant de s’établir en France, il a acquis une vaste expérience internationale de recherche au Canada, en Australie et aux Emirats Arabes Unis.
Son programme de recherche porte principalement sur trois grands volets : 1) les stratégies et politiques de renforcement des capacités locales d’action en prévention et promotion de la santé pour plus d’équité (études CLoterreS sur les contrats locaux de santé), 2) les processus de changement des politiques de santé publique (Projet SODA-Tax sur la taxation des boissons sucrées) et, 3) sur les approches d’évaluation de programmes complexes (Projet PATTERN).
En 2020, il a codirigé et publié aux Presses de l’EHESP la seconde édition du premier manuel francophone de promotion de la santé. A l’EHESP, ses activités d’enseignement comptent notamment la coordination du Certificat Promotion de la santé des populations, et de modules dans les Master Prévention/ promotion de la santé et Master of Public Health. Il est également à l’origine du Global Community Health Annual Workshop, une formation en ligne rejoignant un public international.
Florence Cousson-Gelie
Florence Cousson-Gélie est professeur de psychologie de la santé à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 depuis 2011 après avoir été maître de conférence en psychologie de la santé à l’université de Bordeaux
de 1998 à 2010. Elle co-dirige le laboratoire de psychologie Epsylon, et est directrice scientifique d’Epidaure, le service de prévention de l’Institut du cancer de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) depuis 2012. Ses principaux thèmes de recherche concernent la recherche interventionnelle en prévention primaire du cancer. Elle développe des programmes d’intervention dont l’objectif est d’agir et/ou de limiter les risques d’exposition de la population. Ces programmes de prévention sont basés sur des modèles théoriques éprouvés en psychologie de la santé, avec pour objectif de modifier les comportements individuels tout en tenant compte du contexte dans lequel les individus évoluent. L’objectif est de caractériser l’efficacité des interventions en identifiant les mécanismes produits entre une intervention et son contexte et en fondant l’intervention sur un modèle qui explique les phénomènes comportementaux dans un contexte donné. Elle est responsable scientifique de nombreux projets de recherche soutenus par l’INCa, l’IReSP, la Fondation de France et la Ligue nationale contre le Cancer. Elle a publié plus de 90 articles scientifiques évalués par les pairs, une douzaine de chapitres d’ouvrages et a fait près de 200 interventions dans des conférences nationales et internationales. Elle est responsable du master en psychologie de la santé et coordonne le programme de Sciences Humaines et Sociales du SIRIC (Site Intégré de Recherche sur le Cancer) à Montpellier.
Véronique Daubas-Letourneux
Véronique Daubas-Letourneux est sociologue, membre du laboratoire Arenes (UMR 6051). Elle est enseignante-chercheuse à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, à Rennes. Elle est actuellement directrice du département Sciences Humaines et Sociales de l’EHESP et directrice adjointe du Parcours doctoral national en santé travail. Ses travaux portent sur les enjeux de santé au travail en santé publique. Fondés sur des approches qualitatives ou quantitatives, ils visent, d’une part, à questionner les liens entre santé et organisation du travail dans un objectif de prévention, et d’autre part, à analyser les conditions institutionnelles, politiques et sociales qui président à l’élaboration des données statistiques et des (mé)connaissances sur les atteintes à la santé d’origine professionnelle, et qui constituent des supports de l’action publique. Elle a publié récemment un ouvrage aux éditions Bayard, Accidents du travail. Des morts et des blessés invisibles (2021), qui a obtenu le Grand Prix de la protection sociale 2022.
Jean-Baptiste Fassier
Jean-Baptiste Fassier (MD, PhD) est médecin du travail au CHU de Lyon et professeur titulaire de médecine du travail à la faculté de médecine de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL). Il est chercheur à l’UMRESTTE (UMR T 9405), Unité Mixte de Recherche Epidémiologique et de Surveillance Transport Travail Environnement.
Ses recherches portent sur la prévention des incapacités de travail et les questions de réinsertion, et visent à promouvoir l’avancement scientifique et professionnel des méthodes optimales pour favoriser la participation au travail et la capacité de travail des travailleurs souffrant de divers problèmes de santé et situations de travail (lombalgie, cancer du sein).
Il est le chercheur principal du projet FASTRACS, qui vise à développer, mettre en œuvre et évaluer une intervention destinée à faciliter et à soutenir le retour au travail après un cancer du sein.